L’ensemble du fonds Ivan Wyschnegradsky est déposé à la Fondation Paul Sacher à Bâle (Suisse).
N’hésitez pas à nous contacter pour toute information complémentaire sur le catalogue et les partitions :
ivanwyschnegradsky@gmail.com
NB Les œuvres à plusieurs pianos ont été réparties comme suit :
→ dans la catégorie « Musique de chambre » : œuvres pour 2 pianos, pour 2 pianos et un instrument, pour 3 pianos.
→ dans la catégorie « Ensemble instrumental » : œuvres pour 4 pianos et pour 6 pianos.
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Baryton basse et piano.
Poème de F. Nietzsche (traduction russe de E.K. Guerzyk). Texte en russe et en français.
Durée : 4’30
Editeur : Belaïeff.
Note du compositeur : La musique de cette pièce a été composée directement sur le texte russe. Il se trouva ensuite que le rythme du texte original ne concordait pas avec la musique, car “L’Automne” a été écrit par Nietzsche dans une prose librement rythmée, et le traducteur, voulant conerver surtout l’esprit de l’oeuvre, la traduisit dans le même style libre sans copier le rythme de l’original. Ceci explique l’absence du texte original dans la partie vocale.
La même chose s’applique aux “Trois chants sur Nietzsche” (“Le soleil décline”, op. 3, pour baryton-basse et piano) et aux “Deux poèmes de Nietzsche” (“Après un orage nocturne” et “Le signe de feu”), pour baryton-basse et piano à quarts de ton.
Baryton basse et piano.
1) – Bientôt elle sera assouvie… 2) – Oh, vie … 3) – Oh, ma clarté dorée
Poèmes de F. Nietzsche (traduction russe de E.K. Guerzyk).
Durée : 11’45 (3′ + 4’15 + 4’30)
Editeur : Belaïeff.
Soprano et piano.
13 chants pour baryton basse et piano(s)
a – Version pour baryton basse et piano en demi-tons, Petrograd, Nov.-Dec. 1918 ;
b – Version pour baryton basse et deux pianos accordés à distance d’un quart de ton, 1937, rev. 1963 et 79.
Texte : Wassilli Kniaseff.
Durée : 11’30
Inédit
Création de la version b : 1er septembre 1983 à Berlin, par Boris Carmeli, baryton-basse, Aloys et Bernhard Kontarsky, pianos.
Baryton basse et piano(s).
1) – Après un orage nocturne 2) – Le signe de feu
a – Version pour baryton basse et piano en quarts de ton, automne 1923, rev. 1963
b – Version pour baryton basse et deux pianos accordés à distance d’un quart de ton, 1937, rev. 1963 et 79
Poèmes de F. Nietzsche (traduction russe de E.K. Guerzyk).
Durée : 12’10 (4’40 + 7’30)
Inédit
Création : 28 février 1991 à Paris, Centre Georges Pompidou par Jacques Bona, baryton basse, Sylvaine Billier et Martine Joste, pianos.
Dans l’ancien catalogue de Wyschnegradsky publié en 1972 par la Revue musicale (n° 290-291), l’opus 9 était un Chant funèbre pour orchestre à cordes et deux harpes de 1922. Il semble que cette partition ait été détruite ; les Deux Chants sur Nietzsche portaient alors le n° d’opus 11. Franck Jedrzejewski
Pour chœur mixte et 4 pianos accordés deux à deux à distance d’un quart de ton et percussion.
1) – Levez les yeux vers la lumière 2) – Le Palais des travailleurs
Poème de A. Pomorsky.
Durée : 10’30 (4’20 + 6’10)
Inédit
Créations :
– Décembre 1927 à Paris, au club de la représentation commerciale de l’URSS, Ivan Wyschnegradsky et le chanteur Tzvetiaev jouent le Palais des travailleurs dans une adaptation pour basse solo et harmonium.
– 20 octobre 1988, Graz (Autriche) pour l’ensemble de l’œuvre, par le Pro Arte Ensemble de Graz.
Notice du compositeur sur la partition : Les 4 pianos sont divisés en 2 groupes. Chaque groupe comprend un piano accordé au diapason normal et un piano accordé un quart de ton plus bas, de sorte que les deux réalisent ensemble l’échelle complète des quarts de ton (24 sons par octave) dans toute l’étendue de l’espace musical audible. Chaque groupe doit être considéré comme une unité instrumentale, au sein de laquelle les 2 pianos se complètent l’un l’autre. Il est par conséquent indispensable que ces 2 pianos possèdent le même timbre et sonnent à l’audition comme un seul instrument.
Mimodrame en 1 acte et 5 tableaux, pour 3 voix de femmes (2 sopranos et 1 alto), 4 pianos accordés deux à deux à distance d’un quart de ton, sur un poème de Sophie Savitch-Wyschnegradsky, traduction française d’Ivan Wyschnegradsky.
Durée : 13’
Inédit
Création : 10 novembre 1945, à Paris, Salle Chopin-Pleyel, par Gisèle Perron et Mady Sauvageot, sopranos, Lili Fabrègue, voix d’alto, Yvette Grimaud, Yvonne Loriod, Pierre Boulez et Serge Nigg, pianos, sous la direction du compositeur.
Ivan Wyschnegradsky note dans son journal : Vers le 15 septembre 1945, je téléphone à Messiaen et l’invite chez moi. Le jeudi 27 septembre, il vient diner à la maison ; après le diner vient Yvonne Loriod. Ils me recommandent comme cantatrice Mme Sauvageot et comme conférencier M. Bernard Delapierre. Comme deuxième et troisième cantatrice, j’ai déjà Mme Fabrègue et Mlle Talansier. Deux jours plus tard, Messiaen et Loriod viennent diner chez nous. Elle joue sur mon piano certains des « Regards sur l’enfant Jésus » de Messiaen. Le 12 octobre, je reçois une lettre de Mlle Talansier qui refuse de participer au concert. Mme Sauvageot me recommande comme troisième cantatrice Mme Peyron. (Note de Franck Jedrzejewski)
Pour baryton basse et deux pianos accordés à distance d’un quart de ton, sur un poème de F. Nietzsche, traduction russe de E.K. Guerzyk.
Durée : 4’
Inédit
Création : 28 mars 1938, à Paris, à la Société Musicale « Le russe à l’étranger », 26 avenue de Tokio, par Michel Benois, baryton, Henri Cliquet-Pleyel et Iska Aribo, pianos.
En 2 parties avec Prologue, Intermède et Epilogue pour baryton basse, 2 sopranos, mezzo-soprano, chœur mixte, 4 pianos accordés deux à deux à distance d’un quart de ton, percussions et instruments (alto, clarinette en ut, balalaïka ad libitum).
Durée : 32’
Inédit
Création : 10 octobre 1999, à la Musikhochschule de Zurich, direction Dominik Blum.
Ivan Wyschnegradsky note dans son journal : Janvier 1937. Je vis une grande excitation. Je commence une oeuvre en forme de ballet avec texte (choeur et solistes). Elle s’intitulera « Mystère de l’identité », action dansée. C’est le développement d’un des trois petits « Mystères » qui s’étaient révélés à moi en 1918. Plus tard, cette oeuvre remaniée s’appelera Acte chorégraphique. (Note de Franck Jedrzejewski)
Baryton basse et piano(s).
a) version pour voix et un piano en quarts de ton
b) version pour voix et deux pianos accordés à distance d’un quart de ton
1) – Russie, poème d’André Biely (1940) 2) – Notre marche, poème de W. Maiakowsky (1941)
Durée : 5’ (2’40, 2’20)
Inédit
Création : En 1999 à Montréal (Canada), enregistrement CD par Michel Ducharme, baryton-basse, Pierrette Le Page et Bruce Mather, pianos.
Soprano et piano en demi-tons.
Poème d’Isabelle Rochereau de la Sablière.
Durée : 4’
Inédit
Création : 19 juin 1980 au Conservatoire de Musique de Pantin, par les élèves de Martine Joste : Josée Galmiche, soprano et Patrick Brosse, piano.
(Action musicale et scénique en 5 épisodes) 4 pianos accordés à distance d’un quart de ton, percussion, solistes et choeur mixte, orchestration inachevée. Texte du compositeur.
Pour 2 barytons, ondes Martenot et 6 pianos accordés à distance d’un quart, d’un sixième et d’un douzième de ton.
Pour récitant, grand orchestre et chœur mixte ad libitum.
Texte du compositeur
Durée : 55′
Création : 21 janvier 1978, à Paris, Maison de Radio France, par Mario Haniotis, récitant et le Nouvel Orchestre Philharmonique sous la direction de Alexandre Myrat.
Ivan Wyschnegradsky aura attendu soixante ans pour entendre la création de son œuvre maîtresse, La Journée de l’Existence, qu’il avait conçue et composée dès 1916 à Saint-Petersbourg. Nous aurons attendu trente ans pour pouvoir l’écouter à notre guise et en disposer sur support discographique. C’est aussi l’aboutissement de vingt-cinq années de travail au sein de l’Association Ivan Wyschnegradsky, fondée en 1983 sous la présidence de Claude Ballif.
L’émotion fut immense au soir de la création, dans le Grand Auditorium de Radio-France, emportée par l’intensité de l’œuvre, la conviction et la puissance dramatique du récitant Mario Haniotis et la présence du compositeur venu assister, au soir de sa vie, à la réalisation de l’œuvre conçue dans sa jeunesse dans un moment d’illumination et d’exaltation. La boucle était bouclée. L’émotion se retrouve miraculeusement intacte dans le disque qui restitue cette création.
Cette œuvreest à elle seule une véritable alchimie du verbe et du son. Le texte fut rédigé et remanié à maintes reprises. Les premières versions, intitulées La Journée de Brahmâ, ont été écrites en russe, puis en français vraisemblablement à partir de 1927. Les archives d’Ivan Wyschnegradsky, déposées à la Fondation Paul Sacher à Bâle montrent que le compositeur a continué à remanier et transformer ce poème jusque dans l’année qui a suivi la création, et ce sur l’exemplaire même du programme du concert. Il s’agit donc d’un “work in progress” qui l’aura accompagné tout au long de sa vie. Comme pour la plupart de ses œuvres, Ivan Wyschnegradsky a écrit plusieurs versions de La Journée de l’Existence, dont une avec œuvre ad libitum.
Martine Joste (livret du CD paru sous le label Shiiin)
Récitant et piano.
Texte d’Ivan Wyschnegradsky ? Traduction française du compositeur.
Durée : ??
Inédit