Nouvelle publication à voir sur la page videos du site : la Méditation sur deux thèmes de La Journée de l’Existence op. 7, avec Katharina Gohl Moser, violoncelle et Anton Kernjak, piano, réalisée par La Pataconera en février 2024 à Bâle.
 
L’American Festival of Microtonal Music de New-York a réalisé une compilation de plusieurs œuvres d’Ivan Wyschnegradsky qu’ils avaient publiées en CDs au cours de ces 30 dernières années : https://johnnyreinhard.bandcamp.com/album/ivan-wyschnegradsky-pierce-jonas-tom-chiu-johnny-reinhard-dan-auerbach-soldier-string-quartet-american-festival-of-microtonal-music
 
Si vous êtes en mesure de nous communiquer le détail d’un concert, de recherches ou d’une manifestation autour d’Ivan Wyschnegradsky, merci de bien vouloir nous en informer.
 
 

EDITO

 
NB Les précédents éditos sont consultables en cliquant ici.
 
 

Ivan Wyschnegradsky au séminaire Bayle - 1967

Ivan Wyschnegradsky au séminaire Bayle – 1967


 
Nous venons de prendre connaissance des lettres qu’Ivan WYSCHNEGRADSKY avait adressées à Claude BALLIF au cours des années 1970 puis en 1979.
 
Ce témoignage des liens très forts qui unissaient les deux compositeurs se situe tout d’abord pendant la période où Ivan Wyschnegradsky accompagnait sa seconde épouse Lucile Gayden, souffrante, dans la maison de repos du Sud de la France, où elle allait malheureusement décéder. Puis de nouveau au cours de l’année 1979, alors que Claude Ballif séjournait à Montréal au Canada, où il avait échangé pour une année son poste de professeur d’Analyse au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris avec le compositeur canadien Bruce MATHER qui enseignait alors à l’Université McGill. Dans plusieurs de ses lettres à Claude Ballif, Ivan Wyschnegradsky signe « Ton frère Ivan »… Il lui indique aussi un certain nombre d’«exercices» pour s’accoutumer à l’écriture en quart de ton.
 
Parmi cette quinzaine de lettres très émouvantes, une d’entre elles est adressée par Ivan Wyschnegradsky en avril 1979 au compositeur suédois Bengt HAMBRAEUS, dans laquelle il explique longuement son intérêt pour la musique électronique et lui parle de son tableau qu’il avait réalisé sur papier millimétré pour une «Etude pour une émission électronique», tableau qu’il avait adressé au professeur Eimert, alors Directeur du Studio de musique électronique de la Radio de Cologne.
 
Cette correspondance se trouve dans les archives de Claude Ballif à la Bibliothèque musicale La Grange-Fleuret – 11bis rue de Vézelay à Paris 75008 où vous pouvez la consulter. Le samedi 25 mai une journée de colloques et concerts sera consacrée dans ce lieu à l’œuvre de Claude Ballif.
 
En-tête de cet édito, nous joignons une photo du séminaire qui s’est tenu à l’initiative de François Bayle en 1967 au GRM (Groupe de Recherches Musicales fondé par Pierre Schaeffer) et qu’Ivan Wyschnegradsky, alors âgé de près de 75 ans, avait tenu à suivre…
 
Martine Joste – mai 2024
 
 

IVAN WYSCHNEGRADSKY

 
« J’aurais pu être poète, philosophe ou musicien. J’ai choisi la musique : je suis donc compositeur. »
 
Ivan Wyschnegradsky, né à Saint-Pétersbourg en 1893, a vécu à Paris de 1920 jusqu’à sa mort en 1979. Admiré par de nombreux compositeurs, parmi lesquels on peut citer Olivier Messiaen, Henri Dutilleux, Bruce Mather, Alain Bancquart et Claude Ballif, Ivan Wyschnegradsky est reconnu par le monde musical comme un des pionniers de la musique du XXème siècle.
 
 
Ivan Wyschnegradsky, 1979 - Photo René Block
 
Le piano en 1/4 de ton de Ivan Wyschnegradsky, qu’il avait commandé en 1927 à la manufacture August Förster, après avoir été chez Claude Ballif à qui Ivan Wyschnegradsky l’avait légué, est, depuis 2009, la propriété de la Fondation Paul-Sacher à Bâle. Photo René Block (1979).



 

Association Ivan Wyschnegradsky - dernière mise à jour 3 mai 2024